Comment Veerle est devenue un pion essentiel - Journée du professionnel multilingue

Pendant ce temps, sa fonction a évolué rapidement, mais la satisfaction professionnelle de Veerle en tant que consultante principale de projet reste toujours aussi grande.

Depuis février 2025, Veerle est détachée en tant qu’Office Manager chez un acteur international du secteur chimique dans la région d’Anvers. Elle participe à la gestion quotidienne du bureau, assiste le CEO et s’occupe de gérer l’agenda de la direction.

« Enfant, je venais toujours aux fêtes d’anniversaire déguisée en secrétaire, en tailleur et avec des lunettes », rit Veerle. « C’est un peu cliché, bien sûr, car une professionnelle multilingue est bien plus que cela. Et ce que la profession implique aujourd’hui est bien plus important qu’auparavant. »

À ses débuts comme professionnelle multilingue, Veerle envisageait son travail comme quelque chose de plutôt exécutif. Aujourd’hui, il s’agit de plus en plus d’une réflexion active et d’une action proactive. « On compte vraiment sur vous. Je participe toujours à la réflexion pour rendre la journée de travail de la direction plus agréable Comment m’assurer que tout se déroule bien, même en cas d’imprévu ? »

L’accélération du rythme de travail constitue une autre différence essentielle par rapport à il y a dix ans. « Auparavant, on tapait une lettre et on attendait la réponse. Aujourd’hui, il faut sans cesse passer d’un canal à l’autre : courrier électronique, Teams, téléphone, SMS… Cette exigence de rapidité est souvent sous-estimée. Heureusement, une professionnelle multilingue s’adapte de mieux en mieux à ce rythme. Un conseil pour tous ceux qui débutent : gardez avant tout votre calme. Il n’est pas nécessaire de pouvoir tout faire tout de suite, et vous êtes capable de bien plus que ce que vous pensez. »

En outre, Veerle aime les missions compliquées et imprévisibles. Chaque jour, elle apprécie la diversité des tâches qui lui sont confiées. Préparer des rendez-vous, rédiger des communications, demander des devis : cette diversité lui permet d’apprendre quelque chose de nouveau au quotidien.

« J’avais demandé un projet corsé et je l’ai eu », sourit-elle. « À chaque projet, je rédige normalement une sorte de manuel pour mon successeur, mais c’est presque impossible ici. Ce boulot s’apprend vraiment sur le tas, et c’est ce qui le rend aussi intéressant. »

C’est ainsi que Veerle entretient sans peine ses compétences linguistiques et apprend à utiliser des logiciels par la pratique. Et quand elle ne sait vraiment pas quelque chose, elle pose la question à un collègue – ou à ChatGPT si nécessaire (« très utile pour les questions techniques mineures »).

Outre l’IA, la technologie en général joue un rôle de plus en plus important dans le travail de Veerle. Auparavant, il fallait jongler entre plusieurs fichiers Excel, qui devaient tous être mis à jour séparément. Désormais, les commandes, les factures, les paiements, etc. se trouvent souvent dans un système central dont le flux est automatisé. Parfois, une seule case à cocher ou un seul code de couleur suffit pour finaliser une procédure. En bref, il faut vraiment être dans le coup et être capable de réagir rapidement.

Comme la technologie prend en charge les tâches exécutives, les compétences non techniques humaines en particulier deviennent de plus en plus cruciales : « Avant tout, il faut être bien dans ses baskets. Je côtoie souvent des personnes ayant de hautes responsabilités, comme des CEO ou des CFO, qui subissent une pression énorme. Lorsque quelque chose coince, les premières réactions de mécontentement sont souvent pour moi. Mais je peux facilement faire la part des choses et je suis heureuse d’apporter mon soutien ‘dans l’ombre’. Car on peut là aussi faire la différence pour quelqu’un. Et j’aime faire la différence, chaque jour. »

Ce soutien ne passe d’ailleurs pas inaperçu. Un directeur a déjà loué l’aide apportée par son « associée silencieuse ». « Les assistants virtuels sont certes utiles, mais ils ne peuvent tout simplement pas offrir un tel soutien », explique Veerle. « Prenons par exemple une visite de clients internationaux : je dois parfois la planifier intégralement, la réorganiser à la dernière minute et veiller à ce que toutes les personnes concernées soient informées et satisfaites. L’apport humain reste indispensable ici. »

Lorsque Veerle repense à son beau parcours, elle regrette secrètement de ne pas avoir découvert Bright Plus beaucoup plus tôt. « En terminant mes études, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. Travailler projet par projet m’a permis de goûter à des environnements très différents : des hôtels aux cabinets d’avocats, des fruits et légumes aux produits chimiques, comme maintenant. Vous pouvez tout essayer et découvrir par vous-même ce que vous préférez. C’est fantastique, non ? »

Veerle ne sait pas encore ce que l’avenir lui réserve. Mais elle est fermement convaincue d’une chose en particulier : « Je veux continuer à faire ce que je fais aussi bien que possible – et toujours mieux. Parce que je ne suis présente que temporairement partout, je me donne toujours à 100 %. Le client est content, Bright Plus est content, et moi je suis contente. C’est vraiment là que je trouve ma satisfaction. »