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Anvers, le 15 septembre 2022 - Depuis des années, la fonction d'assistant·e figure invariablement sur la liste des métiers en pénurie. Pourtant, elle offre de nombreuses possibilités : sous l'influence de la numérisation, de l'automatisation et du télétravail, la profession s’est métamorphosée.
Les assistant·e·s n'ont plus un rôle purement exécutif. Au contraire, ils/elles ont évolué vers un rôle plus coordinateur, voire spécialisé. Le métier connaît donc une évolution positive, que Linda Cappelle, CEO du prestataire de services RH Bright Plus, entend bien mettre en évidence et revalorisé. Ainsi, le nouvel intitulé de poste, « professionnel·le multilingue », a été récemment introduit. Avec son nouveau livre Goodbye assistant, hello professional?, qui paraîtra le 15 septembre aux éditions Borgerhoff & Lamberigts, Linda Cappelle s'attaque également aux tabous et aux stéréotypes encore vivaces vis-vis de ce métier.
La fonction d'assistant·e a connu une évolution importante ces dernières années, selon Linda Cappelle, CEO de Bright Plus. Le titre d’« assistant·e » ne couvre plus le contenu du travail. En tant que « professionnel » ou expert dans un domaine particulier, il ne s’agit plus d’un rôle purement exécutif. Selon Linda Cappelle : « Avec une spécialisation dans des domaines tels que les RH, le marketing, les ventes, etc., les salariés occupant ce poste sont particulièrement recherchés par les employeurs. »
Les assistant·e·s agissent donc comme experts dans un domaine, ne travaillant pas tant pour, mais plutôt avec un manager ou une équipe. L'ajout de « multilingue » est essentiel, car une connaissance approfondie des langues reste indispensable. D’où la création récente du nouvel intitulé « professionnel·le multilingue » afin de remplacer celui d’« assistant·e » toujours considéré comme peu attrayant, ou étiqueté comme étant une « profession féminine ».
Il n'est pas surprenant que le métier soit en pénurie, tant au niveau de la quantité que de la qualité. Toutefois, les préjugés à son égard ne sont pas la seule cause. Il existe également une réelle pénurie de candidat·e·s possédant les compétences linguistiques requises. Par conséquent, selon Linda Cappelle, l'adoption du nouvel intitulé de poste ne constitue qu'une partie de la solution. Le vrai remède ? « Mettre sous les projecteurs une image plus réaliste du métier ».
Plus précisément, il est grand temps de valoriser les professionnels multilingues et la richesse de leur travail, car le cliché du simple « rôle de soutien » persiste.
L'idée selon laquelle les professionnels multilingues manquent de perspectives de carrière est également une idée fausse persistante qui doit être démentie. Une tendance remarquable est à ce propos perceptible : les étudiants et les professionnels multilingues de moins de 30 ans, notamment, considèrent les possibilités de carrière offertes par ce métier comme étant très élevées. « Ils sont bien conscients que ce poste est un tremplin idéal pour accéder à une fonction plus spécialisée au sein de l'entreprise. »
Par ailleurs, l’avancement professionnel va au-delà de l'acquisition d'un poste plus élevé. Ainsi, près de 5 professionnels multilingues sur 10 (45 %) indiquent vouloir se développer et continuer à apprendre grâce aux tâches ou aux responsabilités supplémentaires qui leur sont confiées dans leur emploi actuel. Les employeurs reconnaissent également la valeur ajoutée de ces professionnels. En effet, ces derniers sont de plus en plus souvent recrutés comme indépendants ou dans le cadre de « project sourcing » pour diverses entreprises. Ces professionnels gagnent donc en flexibilité et acquièrent rapidement des connaissances plus spécialisées.
Le constat de Linda Cappelle est clair : le métier de professionnel·e multilingue offre défis, responsabilités et se caractérise par de multiples facettes. « Avec ce nouvel intitulé de poste qui couvre effectivement le contenu du travail, une description des tâches réaliste qui dépasse le rôle purement exécutif, ainsi que de nombreuses possibilités de carrière et de formes de contrat flexibles, l'avenir du ou de la professionnel·e multilingue est prometteur », conclut Linda Cappelle. « Dans un marché du travail qui évolue rapidement, les professionnels multilingues resteront donc une valeur sûre. »
Si vous avez des questions, contactez marketing@brightplus.be.
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